La face occidentale présente deux périodes d’architecture bien distinctes reconnaissables par la nature de la pierre et les caractéristiques du décor.

La partie gauche de la façade est percée d’un petit portail surmonté d’un oculus. Sa porte est encadrée de deux colonnettes de style XIIIe siècle. Le petit contrefort, à l’extrême gauche, a été refait au XVIe siècle.

La partie droite de la façade est occupée en grande partie par une tourelle, engagée dans le contrefort, s’élançant sur les quatre niveaux. Les deux premiers niveaux octogonaux sont datés du XIIIe siècle alors que les deux niveaux supérieurs sont circulaires et datent du XVIe siècle. La tourelle d’escalier est coiffée d’une toiture d’ardoise en poivrière.

Une baie du XVIe siècle, encadrée par la tourelle à sa gauche et un petit contrefort du XVIe siècle à sa droite, a été obturée par l’établissement d’une boiserie à l’intérieur de l’église au XIXe siècle.

La partie centrale s’élève sur quatre niveaux.
La rupture entre les deux styles, très lisible par les qualités de pierres différentes, n’est pas rectiligne et permet d’évoquer une réparation ayant respecté les parties encore existantes.

Le grand portail occupe le niveau inférieur.
Large de 3,80 m, l’entrée principale de l’église est encadrée de piédroits à trois colonnettes.
L’ensemble chapiteaux à feuillage-colonnettes-socles à griffes permet de dater cette partie du XIIIe siècle. La porte s’inscrit dans un arc brisé formé de trois voussures. Le tympan s’appuie sur un arc segmentaire. Celui-ci ne présente pas de décor sculpté. Les restaurations n’ont pas non plus permis de mettre en évidence des restes de polychromie qui auraient prouvé la présence d’un décor peint.

Chapiteaux des colonnettes, ornés de feuillage.


Le deuxième niveau est occupé par une galerie composée de quatre arcades en plein cintre de style Renaissance (XVIe siècle).

Le troisième niveau (XVIe siècle) est percé d’une rose découpée en deux couronnes concentriques à douze pétales, entourant un oculus. L’arc de décharge plein cintre qui la surmonte est porté latéralement par deux pilastres. Les écoinçons sont décorés de rinceaux.

Le quatrième niveau est séparé de la rose par une corniche à modillons* sculptés .
Une balustrade protège un étroit passage qui longe le pignon percé d’un oculus quadrilobé. Au sommet s’élance une modeste croix de fer.