Cette chapelle du XVIe siècle est couverte d’une voûte en coupole tronquée dont le décor peint de semis d’étoiles a été restauré.
Tableaux
« Les Ames du Purgatoire », Emile-Jean-Claude Courbe, 1847
Ce tableau est composé en trois niveaux horizontaux :
- Au premier plan, les âmes torturées tendent les bras vers le Ciel et prient pour la fin de leur supplice. La scène prend place dans un décor de grotte renvoyant aux profondeurs de la Terre. Les visages expriment l’intensité de leur souffrance, les têtes sont renversées, les yeux révulsés.
- Au deuxième niveau, un ange verse du soufre sur les pauvres âmes.
- Enfin au troisième niveau, la croix s’impose comme le signe de la délivrance et de l’accès au Paradis tandis que, dans le coin droit, une cérémonie est en cours, un prêtre est agenouillé devant l’autel, il prie pour les fidèles défunts. A gauche, deux défunts sont enfin délivrés de leur supplice et sont conduits par un ange vers le Paradis promis.
Le Purgatoire n’est pas considéré comme l’Enfer, c’est un lieu transitoire pour les âmes des défunts morts en état de grâce, et assurés du salut éternel, où ils vont expier les péchés dont ils n’ont pas fait une pénitence suffisante avant leur trépas.
Ce sujet connait un fort déploiement au XIXe siècle.
Christ au jardin des Oliviers dit aussi l’Agonie du Christ. Le Seigneur prie son Père avant de subir sa Passion : « Père éloigne de moi ce calice mais que ce ne soit pas ma volonté mais la tienne qui s’accomplisse« . Il exsude du sang. Un ange vient le réconforter. Ce tableau daterait du XIXe siècle.